Jean-Luc Letouzé, le Directeur de Narratiiv, est également, depuis 2011 Président de Communication & Entreprise, 1ère organisation professionnelle de communication en France avec plus de 1 700 adhérents. A travers ce rôle, il est régulièrement sollicité pour écrire des éditos, articles et tribunes dans diverses publications au sujet de la communication. Le marché de l’alternance ne cesse de croître, par exemple au sein de Narratiiv c’est plus de la moitié des 800 étudiants qui sont en contrat d’alternance ou de professionnalisation. À cet effet, Jean-Luc directeur de Narratiiv et Président de la première association de communicants en France a eu l’honneur d’accorder une tribune au sujet de l’accompagnement des alternants dans le monde de l’entreprise pour la célèbre rédaction « Stratégie ». Découvrez comment Jean-Luc Letouzé, Directeur de Narratiiv, mets tout en œuvre afin d’accompagner et insérer au mieux les alternants via son statut de Directeur d’école et Président de COM-ENT.
Les alternant.es, un enjeu fort pour les entreprises selon Jean-Luc Letouzé
En France, il n’y a jamais eu autant d’alternants qu’en 2021. Plus de 718 000 étudiants âgés de 16 à 25 ans ont décroché une alternance durant cette année et ont pu avoir la chance d’être en immersion en entreprise pour minimum un an. Les métiers tels que la communication, le journalisme, ou encore le design graphique sont des secteurs où plus que jamais la demande est en croissance avec en 2021 plus de 30 000 étudiants recrutés dans les secteurs dits de l’information et de la communication.
L’alternance permets aux étudiants de commencer la vie active et bénéficier d’une véritable expérience professionnalisante et par conséquent d’acquérir plus rapidement des compétences techniques et humaines, ce qui leur permettra dès l’obtention de leur diplôme d’être beaucoup plus opérationnels.
Côté entreprise, l’alternants représente une ressource complémentaire afin d’apporter à son équipe un regard jeune et neuf avec de nouveaux codes et techniques de s’informer et communiquer. C’est donc comme un contrat tripartite : l’école est formatrice, l’entreprise accueille et bénéficie d’une ressource. Et le plus essentiel, l’alternant en ressortira professionnalisé et rapidement.
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La responsabilité des entreprises vis-à-vis des alternant.es
Dans la tribune accordée à Stratégie, Jean-Luc Letouzé insiste sur l’encadrement et l’accompagnement des alternants durant leurs contrats d’alternance :
« Dans ce triptyque, l’entreprise a un rôle capital à jouer. Mais elle ne le joue pas toujours. A Narratiiv, école de communication-journalisme et création à Paris, sur 450 jeunes professionnels en apprentissage, ce sont près de 50 jeunes qui vont «subir» leur alternance, bien souvent car l’entreprise perd de vue que l’apprenti est d’abord en formation.
C’est un enjeu de responsabilité pour nos organisations : ce n’est qu’en considérant les besoins d’encadrement et d’accompagnement de ses alternants que l’entreprise remplit pleinement sa mission. Car un apprenti n’est ni un chef de projet senior, ni un directeur artistique confirmé, ni un chargé de communication aguerri, ni un journaliste à 100%. Ces jeunes sont en devenir et leur opérationnalité est précisément l’aboutissement de leur alternance.
Dans de trop nombreux cas, force est de constater que l’entreprise ne répond pas à son cahier des charges. Cette défaillance n’est pas sans conséquences car elle met en difficulté, en souffrance parfois, une partie de ces jeunes que l’on devrait, au contraire, préserver, surtout après deux années déjà fortement chahutées au cours desquelles la jeunesse a payé un lourd tribut sur l’autel du covid. »
Le directeur de Naratiiv, met un point d’honneur à ce que les alternants puissent vivre une alternance et une expérience enrichissante et alerte les entreprises à adopter une attitude éthique et bienveillante avec les apprentis :
« Pour lutter contre ça, chaque organisation devrait donc mettre en oeuvre dans le cadre de l’alternance un certain nombre de bonnes pratiques. D'abord, sur site ou à distance, il faut soigner l’accueil et l’intégration des apprentis, passer du temps avec eux, les écouter, accepter qu’ils mettent davantage de temps à effectuer les missions confiées qu’un employé confirmé. Accompagnez-les dans les remarques que vous leur adressez, afin qu’elles soient justement reçues et comprises, mettez en place des rendez-vous réguliers pour suivre leurs difficultés, mais aussi leur progression.
Il ne faut pas oublier non plus les formations tutorales, financées par les OPCO (opérateurs de compétence) et qui aident les maîtres d’apprentissage et les tuteurs à s’approprier les techniques et méthodes d’encadrement, de formation, de suivi et d’évaluation des salariés en formation alternée, avec des résultats probants à la clé. Ces bonnes pratiques visent à générer la confiance, l’implication et le développement des potentiels. Constatez aussi à quel point vous avez à apprendre d’eux en retour.
Alors enfin, le modèle vertueux de l’apprentissage se révélera complètement au bénéfice des apprentis et de leurs entreprises d’accueil et favorisera l’attractivité des métiers de la communication, du journalisme et du design graphique. Au-delà de nos métiers, c’est à la société dans son ensemble que tout cela bénéficiera. Car un jeune qui trouve sa place dans l’entreprise est un jeune qui pourra pleinement s’épanouir demain, avec sérénité et confiance, dans ses différents environnements personnels et professionnels. »
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